Le coq est depuis le Moyen Age l'un des emblèmes de la France. Animal naguère omniprésent dans les campagnes, il rythmait la vie des villageois par son chant matinal. Figure familière, il a inspiré nombre de fabiquants de girouettes. Déjà en son temps, Suétone, dans sa vie des douze Césars faisait remarquer qu'en latin, le terme gallus avait double signification : d'une part "coq" (d'où l'on conserve le terme gallinacés) d'autre part "gaulois". Rien d'étonnant donc que l'animal soit devenu l'emblème de notre pays. Moins fréquemment utilisé de nos jours, il continue malgré tout d'exister au travers des mascottes dans le domaine sportif avec notamment Jules lors de la coupe du monde 1994 et Footix lors de celle de 1998. Il apparaît également sur l'insigne des maires et sur de nombreux monuments aux morts de la première guerre mondiale où il terrasse parfois l'aigle germanique.

Marianne est l'allégorie de la République française. Facilement identifiable à son bonnet phrygien que portaient les esclaves affranchis dans l'Antiquité romaine, elle tire son nom des prénoms les plus couramment donnés autrefois aux femmes : Marie, Anne et Jeanne. Dans ce dessin datant de la seconde guerre mondiale, Marianne enchaînée dans une geôle nazie reporte tous ses espoirs sur les Alliés : Royaume-Uni, USA, URSS et France libre du général de Gaulle.